Panels

Migration dans le documentaire, Représentation et enjeux créatifs

Le panel s’est concentré sur la réalisation de documentaires sur des migrant.e.s en Afrique et la migration intracontinentale. Les participants ont noté l’intérêt croissant des documentaristes africain.e.s pour ce sujet. Les discussions ont porté sur l’identité nationale en Afrique et le sentiment d’être entre deux cultures. Les participants ont mis en évidence la nécessité de modifier la perspective souvent teintée de victimisation à l’égard des migrant.e.s, en se penchant sur le point de vue, le regard et les intentions des réalisateurs. L’éthique de la réalisation documentaire a également été abordée, en mettant l’accent sur la compréhension des enjeux et intentions des filmeurs et des filmés pour établir une relation respectueuse. Le panel comprenait Karim Aitouna, Nicolo Djitta Bellotto, et était modéré par Mohamed Said Ouma de DocA.

Eclairage sur la vie complexe d’un.e réalisateur.rice
créatif.ve de documentaires

Les producteurs créatifs jouent un rôle essentiel dans la production de documentaires créatifs, guidant la vision du réalisateur tout en gérant les aspects financiers et logistiques. Ils doivent jongler avec de multiples tâches, conciliant la créativité avec les contraintes pratiques, la gestion budgétaire et la coordination d’intervenants divers, tout en respectant la vision artistique.
La relation entre un producteur créatif et un réalisateur est souvent complexe, exigeant une communication solide, une vision partagée et un respect mutuel.
Les panélistes ont également évoqué la différence entre un producteur créatif et un producteur traditionnel, ainsi que la nécessité de plus de producteurs créatifs dans la région arabe et en Afrique du Nord. Les participants comportent Erige Sehiri, Christian Eid, Karim Aitouna, et la modération était assurée par Sarra Ben Hassen

Financement du documentaire :
Parcourir les opportunités régionales et internationales

La production de films implique la recherche de financements variés, notamment européens, subventions régionales ou internationales, crowdfunding, et stratégies de collecte de fonds. Comprendre les modèles de financement traditionnels et alternatifs est essentiel pour le succès d’un film. Il est également crucial de construire un réseau de soutien pour le projet. Les panélistes ont partagé leurs expériences dans le financement documentaire international. Participants : Nadim Cheikhrouha, Muhannad Lamin. Modération par Marion Schmidt, fondatrice de Documentary Association of Europe

Endurance et stratégies collectives :
Explorer la mobilité et les rapports de force

Les documentaristes et les artistes nord-africain.e.s font face à des défis croissants en raison de la mobilité limitée et des inégalités de pouvoir, notamment en matière de visas, de restrictions de voyage et de financement. Pour défier les attentes occidentales et décoloniser le regard imposé, de nouvelles tactiques et collaborations avec le Sud ont été développées. D’autres stratégies de distribution ont été mises en place, mais l’obtention de visas européens ou nord-américains reste un obstacle majeur. Participants : Sarra Maali, Khedija Lemkecher, Marion Schmidt. Modération par Azza Chhabouni.

Le parcours de Lift Like A Girl de Mayye Zayed – Etude de cas

Il existe de talentueux réalisateurs nord-africains qui ont le potentiel d’atteindre un large public avec leurs documentaires créatifs indépendants. Cependant, la distribution de ces films peut être complexe, nécessitant une compréhension solide du film et une approche réaliste. Dans un panel animé par Habib Trabelsi, journaliste et formateur en production d’impact, Mayye Zayed, réalisatrice et productrice, a partagé son expérience de distribution de son documentaire

«Lift Like A Girl» en combinant des stratégies traditionnelles et alternatives.

Les plateformes de crowdfunding en Tunisie :
Défis et attentes », en partenariat avec TACIR

Les Plateformes de crowdfunding jouent un rôle crucial dans le secteur des industries culturelles créatives en Tunisie, offrant un accès au financement alternatif pour les créateurs culturels tunisiens. Elles contournent les limitations des financements traditionnels, soutenant ainsi le développement de projets culturels. Les intervenants ont souligné l’importance de promouvoir ces plateformes pour améliorer l’accès au financement, la visibilité des œuvres, l’engagement communautaire et les relations durables. Les participants comprenaient Amor Bouzaouada, Mouna Aoun et Salah Ben Youssef, modérés par Chiraz Laatiri.

Doc House – Tunisie est une organisation indépendante qui œuvre à promouvoir la production, la distribution et le réseautage professionnel liés au documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord. 

Adresse

02 rue Ibn Khaldoun, Menzah 4, Tunis

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